Éditeur: Davilex

Année: 2002

Support: Playstation

 


 Alors oui, je vous vois venir, faire un test de la loose avec un vieux CD retrouvé dans une pochette à CD de CD 2 titres de Lorie sur un jeu de course archi-connu, qui plus est sur Playstation, c'est bien trop facile. Oui, mais il y a des jours où il faut manger... Vous ne voyez pas le rapport? Moi non plus. En tout cas, j'ai déjà fait le test de deux jeux de course sur PC auparavant dans cette section, il fallait bien en mettre un sur console de salon, et je vous promets que ce sera le dernier pour un petit moment, même s'il y a matière à faire...

 Le jeu présenté aujourd'hui est connu de tous les joueurs comme je le faisais entendre un peu plus haut, mais pas pour de bonnes raisons. Chez certains, rien que d'entendre son nom apporte tremblements et autres crises d'épilepsie, et ce jeu s'appelle Paris-Marseille Racing II.


 Paris-Marseille Racing II est un jeu de course en 3D où il faudra, comme tout bon jeu du genre, faire des courses contre des adversaires (ici, quatre par course) dans divers circuits. Dans ce jeu, vous pourrez choisir parmi six coureurs ayant chacun leur propre voiture, dans six villes ayant chacun deux circuits (sauf pour Las Vegas, où il n'y en a qu'un), avec Paris, Lyon, Marseille, Londres, Édimbourg et Las Vaergas... euh Vegas! Au cours du jeu, vous pourrez gagner de l'argent en ramassant des items ou en vous plaçant bien lors des courses, afin d'améliorer, réparer ou rajouter du nitro à votre voiture. Vous pourrez participer à un tournoi comprenant trois catégories: Paris-Lyon, Paris-Marseille et International; chaque fois, le nombre de courses augmentera. Vous pourrez aussi faire une course simple ou un contre-la-montre seul.


 Bon, on est en 2002; Davilex, qui a également sorti Paris-Marseille Racing premier du nom ou encore Miami Vice (oui, ce que certains appellent un "jeu"), a édité ce jeu sur PS1 et 2 et sur PC, ce qui veut dire qu'au niveau des graphismes sur la 32 bits de Sony, on a déjà fait le tour et on peut donc s'attendre à un minimum de qualité. Et bien là, on a l'impression de revenir en 1997-98 sur ce support: 3D assez simpliste, véhicules carrés, couleurs ternes et décors s'affichant au dernier moment (problème de clipping). Et quand on se retrouve devant ça en 2002, on se demande si on ne sort pas d'un magasin d'occasion avec une copie de V-Rally version urbaine. Pour ce qui est des décors, un minimum de boulot pour que les décors correspondent avec les villes, bien entendu c'est énormément cliché, mais ce fut le lot des jeux de course de l'époque (et même encore certains le font aujourd'hui), donc en tiendra pas rigueur.


 L'ambiance du jeu est tout simplement nulle au possible: les bruits de moteur sont les mêmes à 40 comme à 130km/h, ceux des concurrents ressemblent aux bruits d'une mobylette, les bruits de collisions ou de sirènes de police, en plus d'être insupportables car vous les entendrez souvent, sont absolument irréalistes et l'espèce d'animateur que vous entendrez toutes les 30 secondes (que ce soit en version française ou allemande) est aussi charismatique qu'un manche à balai cassé dans un placard d'un pensionnat albanais, lâchant par moment sans aucune raison un "C'est génial!"... Bref, on ne choisira pas ce jeu pour son aspect sonore.

 

 Le jeu est frustrant à souhait sur pas mal de points: ceux que j'ai cité juste avant, mais aussi sur des petites choses qui font que le jeu régresse à chaque fois que vous en découvrez. Ainsi, vous verrez que les collisions avec d'autres adversaires à l'arrière alors que vous êtes tous les deux lancés à pleine vitesse vous infligeront plus de dégâts qu'un choc frontal à pleine vitesse avec une voiture de la circulation, une intelligence artificielle qui porte bien son nom tellement vos adversaires sont débiles, se rentrent dedans et restent par moment bloquer à certains endroits des circuits (mais arriveront à vous rattraper alors que vous faites une course parfaite), ou encore des voitures de police qui vous servent plus d'escorte qu'elles ne vous envoient dans le décor. En effet, les véhicules de police sont d'un intérêt plus que douteux: en général, vous les verrez se mettre dix mètres devant vous lorsqu'ils vous auront repéré, et resteront à vitesse constante, comme s'ils voulaient que les véhicules du trafic s'écartent de votre passage. En parlant du trafic, vous découvrirez qu'il n'est pas rare de les voir roulez sur les trottoirs (oui...) ou encore de les voir braquer dans votre direction lorsque votre voiture essaye d'éviter un choc frontal, ce qui est logique après tout hein! Dernier petit point, concernant la conduite: pas très réaliste, les véhicules ne connaissent pas la force centrifuge dans les virages, mais vous sentirez une réelle différence entre les véhicules au niveau de l'accélération ou encore de l'adhérence.

 

 Pour finir, on dira que le jeu se plie en 2h-2h30 par coureur, en comptant les omniprésents temps de chargement et de sauvegarde entre les courses. Si vous avez envie de débloquer les autres véhicules, ce qui signifie que vous êtes tombés dans un masochisme assez important, comptez à peu près autant de temps par tournoi que vous referez.


 Verdict: Paris-Marseille Racing II, c'est une sorte de dragée Fuca du jeu vidéo. Si vous en aviez marre des jeux bien réalisés, bien conçus, genre jeux pour premier de la classe coincés des fesses, bah testez-le et vous lâcherez tout ce qui était coincé jusqu'ici!


bigvilo

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