Date de sortie française : janvier 1994

Éditeur : Capcom

Genre : beat'em all

Support : CPSII (arcade)


La licence Donjons et Dragons, elle-même inspirée de l'univers de Tolkien, a été source de nombreuses adaptations sous différentes formes pour assouvir les envies de ses fans, toujours friands d'affrontements avec des créatures légendaires dans des contrées à l'ambiance très médiévale et des aventures oniriques avec toute une bande de héros. On a pu voir des romans, des jeux de plateau, des jeux de rôle papier et une même une (très mauvaise) adaptation de l'univers au cinéma. Et bien entendu, il y a eu des jeux vidéo basés sur cet univers. Nous allons nous pencher sur un jeu très bon jeu d'arcade sorti en 1994 portant le nom de Dungeons & Dragons : Tower of Doom.

Dungeons & Dragons : Tower of Doom est un beat'em all (beat'em up pour les puristes) sorti au début de l'année sur le système arcade CPSII, bien connu des aficionados de Capcom. Dans ce jeu à progression horizontale, vous allez vivre une aventure basée sur l'univers de Mystara (appelé aussi le "Monde Connu") et, avec votre héros, vous devrez parcourir les différents niveaux pour battre vos ennemis avec vos différentes attaques, vos armes et même quelques sorts magiques.

Graphismes :

On sent bien que l'arcade était encore au top avec ce jeu ! Gros sprites détaillés, avec de bonnes animations, des décors somptueux bourrés de petits détails (de l'annonce en papier pratiquement arrachée sur les murs de la ville au lichen sur les arbres) avec de magnifiques couleurs... On s'y croirait, ou presque ! Tout est extrêmement bien fait et finalisé dans ce jeu, assez peu de choses à dire, les boss sont impressionnants et les quelques petites phases entre les niveaux avec des images fixes (morceaux d'histoire, passages chez le marchand...) sont plutôt jolis. Certains pourront lui reprocher ses couleurs un peu trop pastels pour un jeu orienté vers le combat et la violence, mais c'est bien la seule chose que l'on puisse reprocher à Tower of Doom en ce qui concerne son aspect visuel.

Musiques :

Les musiques du jeu sonnent bien médiévales, et demeurent variées selon les lieux (par exemple, lorsque vous serez dans la grotte vers le début du jeu, vous n'entendrez aucune musique, juste quelques bruits de gouttes d'eau qui tombent au sol). Les bruitages ne sont pas en reste, puisqu'ils sont très bien faits eux aussi, pas réalistes non plus, mais bien dans l'esprit des beat'em all de l'époque où l'on se savatait à tout va. Ce ne sont donc pas vraiment des coups d'épées qu'on entend lorsqu'on frappe, mais plus quelques choses qui ressemblent à des coups de poings/pieds. Dommage, car si les armes n'étaient pas présentes dans le jeu, tout aurait collé.

Maniabilité / gameplay :

Le jeu se contrôle avec quatre boutons, un pour frapper, un pour sauter et prendre vos ennemis dans leur dos, un pour changer d'arme secondaire et un pour utiliser cette dernière. Vous pouvez également courir pour vous déplacer plus vite (en dirigeant votre stick rapidement vers la gauche ou la droite), ramasser des objets (en vous positionnant sur l'objet en question et en appuyant sur la touche pour attaquer), prendre des petits coffres et les jeter (même manœuvre) et vous défendre avec votre bouclier (stick vers l'arrière au moment de l'attaque). Tout répond bien, attention à la lenteur de l'utilisation des armes secondaires, que je vous déconseille d'utiliser en mêlée.

Chaque personnage a une classe, vu l'univers, il fallait s'y attendre : un guerrier, fort et endurant, une elfe, douée de magie, un clerc pouvant guérir et un nain puissant et résistant. A vous de voir quel héros ressemble plus à votre style de jeu, si vous voulez foncer dans le tas ou la jouer plus en finesse. Bien entendu, chaque personnage a ses qualités et ses défauts : par exemple, le clerc trouvera régulièrement des objets de soin, mais a une faible portée d'attaque et n'est pas très puissant dans ses coups simples.

Enfin, lors de votre aventure, vous aurez plusieurs choix d'itinéraires qui s'ouvriront à vous : de nombreux PNJ viendront vous demander de l'aide pour sauver telle ou telle personne de monstres, et c'est à vous de voir si vous voulez vous en charger vous même ou si la quête ne vous intéresse pas car trop dangereuse ou vous éloignant de votre but. Vous pourrez également trouver quelques zones bonus pour ramasser des objets, mais également des troupes d'ennemis. Mais n'oubliez pas : tout objets que vous trouvez, toutes pièces que vous ramassez pour ensuite être utilisées chez le marchand et tout ennemi battu vous rapporte de l'expérience, vous rendant plus puissant et augmentant votre barre de vie. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? A vous de voir, en tout cas ce principe est plutôt inédit dans un jeu sur borne d'arcade. On fait évoluer son personnage avec les combats comme dans un vrai RPG, c'est une excellente idée de gameplay, surtout que le jeu n'est pas punitif comme un Metal Slug ou le moindre coup vous fait perdre une vie (puisque ici, on a une barre de vie), mais à chaque fois qu'on utilise un continue, on perd cette expérience, mais pas son argent. Un principe tout bonnement génial.

Scénario :

Vous faites parti d'une petite équipe de quatre héros totalement différents dans leur manière de combattre (un guerrier, une elfe, un clerc et un nain, comme dit plus haut) et vous partez à l'aventure dans le monde de Mystara, afin de faire régner la paix qui n'est plus possible depuis l'arrive dans les environs de monstres qui n'hésitent pas à terroriser les villageois et les voler. Si on creuse un peu en profondeur, le scénario est un peu plus recherché, mais seuls les adeptes d'héroïc-fantasy un peu tordue pourront accroché. Même s'il est présent, et c'est tout à son honneur, le scénario n'est pas indispensable pour progresser.

Replay value :

Le jeu n'est pas facile, surtout en fonction du personnage que vous prenez. Etant donné que le jeu propose de choix de destination multiples au cours des niveaux, et quelques passages cachés ou non se trouvent sur votre chemin, vous pouvez le recommencer de nombreuses fois pour voir toutes les possibilités qu'offrent Tower of Doom. Attention aussi à certains boss qui vous donneront du fil à retordre tant que vous n'aurez pas compris comment les avoir sans trop de problème. En tout cas, l'univers est tellement riche et intéressant qu'on aurait tord de se priver de l'univers de Dungeons & Dragons que propose le jeu.

Conclusion :

Beau, jouable et profond dans son gameplay, Dungeons & Dragons : Tower of Doom est un excellent beat'em all sur borne d'arcade avec des soupçons de RPG bienvenus. Les fans d'héroïc-fantasy et de combats à l'épée seront ravis de découvrir ce jeu, les autres aimeront mais regretteront parfois un manque d'action intensive.

bigvilo

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Émulateur: http://www.gametronik.com/site/emulation/cps2/

Rom: http://www.gametronik.com/site/fiche/cps2/Dungeons%2520%2526%2520Dragons%2520Tower%2520of%2520Doom/

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